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Compositeur Musique additionelle Librettiste Parolier Metteur en scène Chorégraphe Producteur création Producteur version




Revue
0001 - Lew Leslie’s Blackbirds of 1928 (1928)
Musique: Jimmy McHugh
Paroles: Dorothy Fields
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo:

Genèse:

Résumé:

Création: 9/5/1928 - Liberty Theatre (Broadway) - 518 représ.



Film
0002 - Swing Time (1936)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Dorothy Fields
Livret: Allan Scott • Howard Lindsay
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Le film préféré de Ginger Rogers avec Fred Astaire. Il s'agit du sixième - sur dix - partenariat de danse entre Fred Astaire et Ginger Rogers.

Genèse:

Résumé: Pour protéger sa carrière de danseur, les amis de John « Lucky » Garnett (Fred Astaire) l'empèchent de se marier avec Margaret Watson (Betty Furness) en lui volant son pantalon. Arrivé à son mariage après que les invités sont rentrés chez eux, il parvient à se réconcilier avec son futur beau-père, le juge Watson (Landers Stevens), à condition qu'il aille à New York faire fortune et ne revienne qu'avec 25 000 $. Accompagné de Edwin « Pop » Cardetti (Victor Moore), il se rend donc à New York, sans un sou en poche (il avait parié qu'il parviendrait à se marier). Il fait la rencontre de Penelope « Penny » Carroll (Ginger Rogers), qui enseigne la danse. Pour la conquérir, il joue et gagne jusqu'au moment où il approche de la somme fatidique…

Création: 4/9/1936 - *** Film (***) - représ.



Musical
0003 - Stars in Your Eyes (1939)
Musique: Arthur Schwartz
Paroles: Dorothy Fields
Livret: J.P. McEvoy
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Liste chansons  

Trois saisons plus tôt, Ethel Merman et Jimmy Durante avaient triomphé dans Red, Hot and Blue (), et ils se retrouvaient à nouveau ensemble dans Stars in Your Eyes d’Arthur Schwartz et Dorothy Fields. Mais en dépit de Merman et Durante, une distribution qui comprenait des comiques acerbes comme Mildred Natwick, Mary Wickes et Clinton Sundberg, et les danseurs Tamara Toumanova, Alicia Alonso, Fernando Alonso, Nora Kaye, Jerome Robbins et Maria Karnilova; une très belle partition qui allait de l'humour (A Lady Needs a Change, It’s All Yours) au flamboyant (I’ll Pay the Check) en passant par le style optimiste (This Is It); et une critique élogieuse du célèbre Brooks Atkinson dans le New York Times.. Le musical a fermé en moins de quatre mois à Broadway.

Genèse:

Résumé:

Création: 9/2/1939 - Majestic Theatre (Broadway) - 127 représ.



Musical
0004 - Let's Face It (1941)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: Dorothy Fields • Herbert Fields
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

Let’s Face It est un musical avec une musique et des paroles de Cole Porter. Le livret de Herbert et Dorothy Fields est basé sur la pièce de 1925 The Cradle Snatchers de Russell Medcraft et Norma Mitchell.

Genèse: 1941 – Création à Broadway La production originale est a été mise en scène par Edgar MacGregor et chorégraphiée par Charles Walters. Après un Try-Out au Colonial Theatre de Boston, le musical a ouvert à Broadway à l'Imperial Theatre le 29 octobre 1941 et a fermé le 20 mars 1943, après 547 représentations. La distribution comprenait Danny Kaye (Jerry Walker), Eve Arden (Maggie Watson), Edith Meiser (Cornelia Abigail Pigeon), Vivian Vance (Nancy Collister), Benny Baker, Mary Jane Walsh (Winnie Potter) et Nanette Fabray. La distribution comprenait aussi Carol Channing encore totalement inconnue comme understudy d’Eve Arden. Danny Kaye avait fait ses débuts réussis plus tôt dans l’année dans Lady in the Dark(), et Porter a permis à la femme de l’acteur, Sylvia Fine, d’ajouter deux numéros comiques dans la partition pour qu’il chanterait. Plus tard dans la série, Carol Goodner a remplacé Eve Arden et José Ferrer a remplacé Kaye. 1942 – Création à Londres Les Try-Out au Royaume-Uni ont commencé le 23 juin 1942 au Palace Theatre de Manchester. La production du West End a ouvert le 19 novembre 1942 à l'Hippodrome Theatre où elle s'est jouée durant 348 représentations. Le spectacle a été mis en scène par Bobby Howell et chorégraphié par Joan Davis. La distribution comprenait Bobby Howes (Jerry Walker) et Pat Kirkwood (Winnie Potter).

Résumé: Méfiantes des voyages de chasse de leurs maris, Maggie Watson, Nancy Collister et Cornelia Pigeon décident de renverser la vapeur et d’inviter trois jeunes militaires à la maison d’été de Maggie à Southampton. Les copines de ces trois jeunes militaires apprennent l'existence de ce stratagème et décident de faire échouer la fête. Pour rajouter quelques complications, les maris retournent aussi chez eux.

Création: 29/10/1941 - Imperial Theatre (Broadway) - 547 représ.



Musical
0005 - Something for the Boys (1943)
Musique: Cole Porter
Paroles: Cole Porter
Livret: Dorothy Fields • Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Connu pendant la préparation sour le titre Jenny, Get Your Gun, le musical Something for the Boys de Cole Porter fut un succès populaire et critique qui a duré un an et a marqué la cinquième et dernière apparition d’Ethel Merman dans un musical de Porter. La production somptueuse de Michael Todd offrait un complot léger lié à la guerre qui impliquait des soldats, leurs femmes et leurs petites amies, des usines de défense et même la nouveauté d’une «arme» secrète pour gagner la guerre.

Genèse:

Résumé: L'histoire suit trois cousins, Blossom (Ethel Merman), Chiquita (Paula Laurence) et Harry (Allen Jenkins), ne se connaissant pas du tout, qui héritent ensemble d’un immense domaine au Texas situé à côté d’une base militaire. Les trois cousins transforment la maison délabrée en une pension pour les femmes des militaires ainsi qu’une sorte d’usine de défense dans laquelle les femmes fabriquent des pièces d’avion. Blossom et le soldat Rocky Fulton (Bill Johnson) tombent amoureux, mais la jalouse Melanie Walker (Frances Mercer) tente de briser la romance en suggérant aux responsables de l’armée que le pensionnat est un autre type de maison. Mais comme à cette époque tout est possible dans les livrets de musicals à Broadway, il semble qu'une des dents de Blossom agisse comme un émetteur radio, et donc l’armée, peut se rendre compte que les activités sur le domaine sont innocents. Blossom suggère que les dents des soldats soient équipées de la même manière pour qu’ils puissent devenir leurs propres émetteurs radio pendant la guerre!!! Dietz, Dan. The Complete Book of 1940 Broadway Musicals. Rowman & Littlefield Publishers. Édition du Kindle.

Création: 7/1/1943 - Neil Simon Theatre (Broadway) - 422 représ.



Musical
0006 - Up in Central Park (1945)
Musique: Sigmund Romberg
Paroles: Dorothy Fields
Livret: Dorothy Fields • Herbert Fields
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Liste chansons  

Up in Central Park était un des musicals de l’époque s’attardant sur une tranche de l’histoire des Etats-Unis, dans ce cas, la ville de New York des années 1870 avec ses politiciens corrompus dont William Tweed, surnommé «Boss Tweed» parce qu’il était … le «boss».

Genèse:

Résumé: Central Park est le «grand jardin» de New York qui fut construit de 1860 à 1873, une période pendant laquelle les politiciens ont fait de terribles détournements financiers, sous l’impulsion majeure du sénateur William Tweed, rebaptisé «Boss» Tweed, parce qu’il était le «boss». Dans ce musical, Rosie Moore, une jeune et ambitieuse chanteuse d’opéra dont le père est un sous-traitant de Central Park. Elle n’est pas au courant des magouilles financières et des connivences politiques qui caractérisent l’époque. John Matthews, le journaliste du New York Times et Thomas Nast, le caricaturiste du Harper’s Weekly enquêtent sur les scandales politico-financiers du Tammany Hall. Quand John et Rosie se rencontrent, ils tombent amoureux. Mais Richard Connolly, l’un des complices de «Boss» Tweed, attire Rosie avec de belles promesses d’aisance financière mais surtout de réussite dans sa carrière de chanteuse naissante. Peut-être parce qu’elle n’a pas apprécié le fait que John enquête et dénonce les agissements frauduleux de son père, Rosie épouse Richard. Mais, très vite, Rosie va découvrir Richard est un de ces politiciens véreux mais aussi … bigame. Quand ce dernier meurt dans un accident, Rosie prend conscience elle vit dans un système de valeurs corrompues. Un an plus tard, elle et John se croisent accidentellement lors d’un concert du 4 juillet et, là, dans Central Park, décident de joindre leurs avenirs.

Création: 27/1/1945 - New Century Theatre (Broadway) - 504 représ.



Musical
0007 - Annie get your gun (1946)
Musique: Irving Berlin
Paroles: Irving Berlin
Livret: Dorothy Fields • Herbert Fields
Production originale:
23 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

Genèse: Le musical qui célèbre le «faire ce qui est naturel» a commencé par une idée tout ce qu’il y a de plus naturel: Ethel Merman dans le rôle d’Annie Oakley. Droit dans le mille! Écriture et création du musical Au milieu des années ’40, l’idée de créer un musical basé sur la vie de la tireur d’élite Annie Oakley a vu le jour dans l’esprit de Dorothy Fields, une des grandes librettistes et lyricistes de l’époque. Elle n’a jamais considéré quelqu’un d’autre que son amie Ethel Merman pour jouer le rôle principal. À cette époque, Herbert et Dorothy Fields avaient co-écrit les quatre derniers musicals de la star Ethel Merman: Stars in your eyes () (1939), Du Barry Was a Lady () (1939), Panama Hattie () (1940) et Something for the boys () (1943). Merman a immédiatement accepté de participer à ce nouveau projet, mais quand Mike Todd, qui avait produit de nombreux spectacles des frères et sœurs Herbert et Dorothy FieIds, a refusé le projet, ils l’ont apporté à une équipe de producteurs qui, bien que novices dans le domaine de la production, étaient tout de même des fin connaisseurs du monde des musicals: Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II. Ayant marqué récemment le grand public avec deux musicals hors-normes (Oklahoma! () et strong>Carousel ()), Rodgers & Hammerstein étaient trop heureux de se borner à être producteurs de ce projet qui s’appelait à l’origine Annie Oakley. Jerome Kern, partenaire de longue date de Hammerstein, devait écrire la musique, Dorothy Fields les paroles, et Dorothy et Herbert devaient être coauteurs du livret. La mort soudaine de Jérôme Kern en novembre 1945 a tout changé. Suite au décès de Kern, plutôt que d’arrêter le projet Annie Oakley, Rodgers, Hammerstein et les Fields se sont immédiatement mis à la recherche d’un compositeur pouvant prendre en charge la partition, ou même d’une manière plus générale, d’une équipe capable d’écrire le spectacle. Tous les quatre étaient unanimes à dire qu’il y avait une personne tout à fait appropriée pour le poste: Irving Berlin. Mais comme Berlin préférait habituellement écrire les paroles et la musique des chansons, Dorothy Fields a renoncé à son rôle de parolière. Elle n’a eu aucun mal à prendre sa décision. Irving Berlin n’avait plus écrit pour Broadway depuis Louisiana Purchase () en 1940, et venait tout juste de sortir d’une «tournée patriotique» de trois ans avec sa revue This Is The Army (), il était d’abord sceptique que son style unique était encore à la mode. La révolution musicale que Rodgers & Hammerstein avait fomentée avec Oklahoma! () a changé les règles, et Berlin n’était pas sûr de vouloir jouer avec eux. Quand Rodgers & Hammerstein ont suggéré à Berlin d’emporter le script pour le lire durant le week-end et de voir si cela ne faisait pas naître en lui une ou deux chansons. Berlin a suivi leurs conseils et, le lundi matin suivant, il a débarqué dans leur bureau avec trois chansons complètes sous les bras: You Can’t Get a Man with a Gun, Doin’ What Comes Natur’lly et There’s No Business Like Show Business. Création à Broadway (1946) et US Tour Mis en scène par Joshua Logan, avec des décors de Jo Mielziner et des costumes de Lucinda Ballard, mettant en vedette Ethel Merman dans le rôle d’Annie Oakley et Ray Middleton dans le rôle de Frank Butler, et avec un nouveau titre excitant, Annie get your gun à l'Imperial Theatre de Broadway, le 16 mai 1946. Ce fut un succès retentissant et les critiques ont applaudi. Le musical s'est joué jusqu'au 12 février 1949. «For verve and buoyancy, unslackening, there has seldom if ever been a show like it» a déclaré William Hawkins dans le World Telegram. Dans le Post, Vernon Rice a déclaré: «Irving Berlin has outdone himself this time. No use trying to pick a hit tune, for all the tunes are hits.» Lewis Nichols du The New York Times a modestement soutenu que: «It takes little gift of prophecy to add that Annie get your gun and Ethel Merman] will chant their saga of sharp-shooting for many months to come.» En fait, Annie get your gun s'est joué à Broadway pendant une stupéfiante série de 1.147 représentations. Il fut le premier musical après Oklahoma! () à dépasser les 1.000 représentations. Annie get your gun était, avec Oklahoma! (), South Pacific () et The King and I () – tous trois de Rodgers & Hammerstein – le quatuor de tête des musicals à longue série du Golden Age de Broadway. Avant la fin de la série à Broadway, le musical est parti en US Tour à partir du 3 octobre 1947, avec Mary Martin dans le rôle d'Annie. Cet US Tour s'est longuement arrêté Chicago et Los Angeles. Martin est restée avec la tournée jusqu'à la mi-1948. L'US Tour s'est terminé en mai 1949, 3 mois après Broadway. Mais Annie get your gun aura trois revivals à New York. Création à Londres (1947) Dolores Gray a joué dans la production londonienne de 1947, faisant d'elle une star du jour au lendemain. Pendant qu'elle jouait Annie get your gun, elle a décidé d'étudier l'art dramatique à la Royal Academy of Dramatic Art. Signalons que le rôle avait été proposé à June Havoc qui l'avait refusé! Puis à Pat Kirkwood, qui n'a pas pu le jouer pour cause de dépression. Le musical s'est joué à Londres au London Coliseum pour très belle série de 1.304 représentations, soit plus que la série de Broadway! Paris (1950) Une version française, Annie du Far-West, avec Lily Fayol et Marcel Merkes s'est jouée au Théâtre du Châtelet de Paris dès le 19 février 1950 pendant plus d'un an. Film (1950) La MGM a adapté au cinéma ce triomphe de Broadway en 1950. Le film a rencontré bon nombre de problèmes de production. Il a été un gros succès et Betty Hutton qui a joué le rôle d'Annie a été nominée au Golden Globe for Best Actress. Mais… … Judy Garland, la plus grande star des musicals de la MGM, a été initialement choisie pour jouer Annie Oakley dans le film. Elle a d'ailleurs enregistré toutes ses chansons pour la bande originale destinée à un disque. Elle travaille pendant deux mois sous la direction du réalisateur du film, Busby Berkeley et du chorégraphe Robert Alton. En fait, Berkeley et Garland avaient déjà travaillé ensemble à la fin des années '30 et au début des années '40 dans une série de films musicaux (baptisés les "backyard musicals": Babes in Arms (1939), Strike up the Band (1940), Babes on Broadway (1941) et Girl Crazy (1943)) tous en duo avec une autre jeune star, Mickey Rooney. Garland a déclaré qu'elle, Rooney et d'autres jeunes interprètes se voyaient constamment prescrire des amphétamines pour rester éveillés et survivre au rythme effréné de tournage d'un film après l'autre qui leur était imposé. On leur a également donné des barbituriques à prendre avant d'aller se coucher pour qu'ils puissent dormir. Cette consommation régulière de drogues, a-t-elle dit, a conduit à la dépendance et à une lutte de toute une vie. Sur le tournage de Girl Crazy, le réalisateur du film, Busby Berkeley, a été licencié lors du tournage de la scène I Got Rhythm parce que des conflits avec Judy Garland ont éclaté. Six ans plus tard, le producteur Arthur Freed a estimé qu'il était temps de surmonter le conflit entre l'actrice et le réalisateur, suffisamment de temps avait passé pour qu'ils puissent à nouveau travailler ensemble… Et Berkeley était l’homme idéal pour réaliser le film à grand spectacle que devait être Annie Get Your Gun. Mais une fois encore, Berkeley fut sévère et rude avec Judy Garland, et ils se sont immédiatement affrontés. En outre, Garland souffrait de surmenage et d’épuisement, de la dissolution de son mariage avec Vincente Minnelli et d’une dépendance aux médicaments. Elle venait en plus de terminer le tournage exigeant de In the Good Old Summertime (), dont elle était sortie exténuée. Elle n’était sans doute pas en mesure de jouer si vite un rôle exigeant dans une autre grande production musicale surtout avec un réalisateur qu'elle craignait. Elle a lutté pour faire du personnage d’Annie Oakley une vraie personne et pas seulement une caricature générale d’Ethel Merman [créatrice du rôle à Broadway]. Garland a estimé que Berkeley ne comprenait en rien la manière dont il fallait porter ce rôle au grand écran. Elle a été rebutée par son style de réalisation pompeux. Elle a souvent quitté le plateau quand il commençait à crier sur les acteurs et l’équipe technique. Garland, comme six ans auparavant, s'est plainte de Berkeley au chef de studio Louis B. Mayer, tentant de le faire virer du film. Après avoir vu les images de Berkeley tournée jusqu'à ce moment-là, le producteur Freed a été déçu et a congédié le réalisateur vétéran, le remplaçant par Charles Walters (qui ne sera pas crédité au générique). Malgré ces changements, Garland est encore souvent arrivée en retard lors des tournages … ou parfois même pas du tout. Après quelques avertissements, la MGM a finalement suspendu le contrat de Garland et elle a été congédiée. Garland a déclaré à la presse qu’elle a été forcée de quitter la production contre son gré, s’est rendue à Boston où elle a été hospitalisée pendant plusieurs semaines pour retrouver la santé. Les producteurs ont pensé engager Betty Garrett comme remplaçante de Garland, mais son contrat avec le studio avait expiré et son agent a demandé trop d'argent pour qu'elle revienne. Ginger Rogers a fait pression pour jouer le rôle, mais les producteurs ont estimé qu'elle était trop «mature» et trop glamour pour ce rôle. Selon Ginger Rogers, le chef de studio Louis B. Mayer lui aurait dit: «Ginger, tu resteras toujours avec tes bas de soie et tes talons hauts. Ce rôle n'est pas pour toi.» Betty Hutton, l'actrice vedette de la Paramount a plaidé pour jouer le rôle à la fois auprès de la MGM et de la Paramount. Un accord a été négocié entre les deux studios et Hutton a été «prêtée» par la MGM à la Paramount pour jouer le rôle d'Annie Oakley. Le tournage a repris après cinq mois d'arrêt. Entre temps, le réalisateur Charles Walter – remplaçant de Busby Berkeley – a lui-même été viré avant d'avoir pu tourner quoi que ce soit et a été remplacé par George Sidney!!! Si on se fie aux Mémoires de Betty Hutton, elle a été accueillie très froidement par la plupart des acteurs et de l'équipe parce qu'elle avait osé remplacer Garland. Dans une interview, elle a clairement dit que les autres membres de la distribution étaient hostiles et que la direction de la MGM était à ce point peu reconnaissante de sa présence qu'ils ont «négligé» de l'inviter à la première du film à New York. Une certitude: Hutton s'est affronté avec la co-vedette masculine du film, Howard Keel. Des années plus tard, Keel a parlé de Betty Hutton comme d'une «voleuse de scène» et comme «instable». Dans son autobiographie, Only Make Believe: My Life in Show Business, Howard Keel rappelle qu'à une occasion, Hutton a été bouleversée parce qu'elle sentait que Keel jouait mieux qu'elle et ils ont refait la scène 35 fois jusqu'à ce qu'elle en soit satisfaite. De son côté, Betty Hutton a écrit dans ses Mémoires, Backstage You Can Have que Keel était un «débutant» qui essayait d'attirer toute l'attention sur lui. Selon elle, le seul acteur majeur qui la traitait avec gentillesse et respect était Louis Calhern. Hutton a également déclaré que Judy Garland a, un jour, visité le plateau de tournage et quand Hutton l'a accueillie avec un «Hey, Judy!», elle a reçu en retour une suite bouillonnante de blasphèmes de Garland. Bizarrement, des années plus tard, les deux femmes deviendront amies alors qu'elles se produisaient toutes deux à Las Vegas. Selon Hutton, Garland lui aurait avoué qu'elle n'avait jamais senti être un bon choix pour le rôle d'Annie et avait été soulagée lorsque Hutton avait pris le relais. Pour en finir avec ce tournage chaotique, seuls deux scènes avaient été tournées complètement avec Garland: Doin 'What Comes Naturally et l'élaboré I'm an Indian, Too. Elle ont été officiellement diffusées par la MGM pour la première fois dans le documentaire de 1994 That's Entertainment III. Le film a eut finalement sa première le 17 mai 1950 à New York. Les critiques furent plutôt favorables et le public est venu en masse, en faisant un des films les plus rentables de l'année. Mais en 1973, il a été retiré de la distribution, en raison d'un différend entre Irving Berlin et la MGM à propos des droits musicaux, ce qui a empêché le public de visionner ce film pendant près de 30 ans. Il a fallu attendre le 50ème anniversaire du film en 2000 pour qu'il puisse être revu dans son intégralité! Production TV – NBC (1957) Mary Martin qui avait déjà joué avec succès le rôle d'Annie durant la première année de l'US Tour de 1947, a repris ce rôle dans une version diffusée par NBC en 1957. Contrairement au Peter Pan auquel elle avait participé en 1955 – et qui avait été le premier musical de Broadway adapté pour la TV – cette version d'Annie get your gun a été filme en studio, mais avec un public présent. Des applaudissements peuvent être entendus après chacun des numéros musicaux. Mary Martin disait toujours qu’elle se sentait plus à l’aise de se produire devant un public; c’est pourquoi elle ne faisait pas beaucoup de films musicaux. Ce fut le musical télévisé le plus populaire de la saison pour NBC. Elle a attiré au total 60 millions de téléspectateurs… Revival au New York City Center (1958) – Limited Run Martha Raye devait jouer Annie dans cette production, mais elle a dû s'en retirer deux jours avant l'ouverture prévue le 19 février 1958, en raison d'une appendicite sévère. Son understudy, Betty Jane Watson, l'a remplacée. Le spectacle s'est joué 15 représentations, et une preview. Selon un article paru dans Variety en mars 1958, Raye s'est présentée au City Center le 2 mars pour la dernière representation. Elle est allée dans les coulisses avant le spectacle et a demandé à Watson de lui permettre de jouer la dernière représentation. Watson a accepté, mais la direction du City Center a rejeté l'idée, la jugeant totalement irréaliste. Raye a alors décidé de regarder la représentation mais elle a commencé à se sentir mal et est partie peu après la moitié du deuxième acte pour l'hôpital. Revival au Lincoln Center (1966) Puis Broadway Theatre – Limited Run Vingt ans après la création à Broadway en 1946, Ethel Merman ca recréer le rôle d'Annie dans une production du Music Theater of Lincoln Center, présentée par Richard Rodgers. Pour l'occasion, Irving Berlin a écrit une nouvelle chanson: An Old Fashioned Wedding. Le livret de la production a aussi été révisé et l'intrigue secondaire Tommy-Winnie ainsi que leurs chansons I will Share It All with You et Who Do You Love, I Hope?. Le revival, après ses 47 représentations au Lincoln Center (25 mai au 9 juillet 1966), il fera un très court US Tour (Detroit (12 juillet au 6 août), Washington (10 août au 27 août) et Philadelphia (30 août au 17 septembre)) puis revient à Broadway, au Broadway Theatre du 21 septembre au 26 novembre 1966 pour une série limitée de 78 représentations. Production TV – NBC (1967) Il s'agit d'une version télévisée, réduite à 90 minutes, de la version du Lincoln Center. C’est le seul musical présenté au Lincoln Center à cette époque (les autres étaient The Merry Widow, The King and I, Carousel, Kismet, Show Boat, South Pacific, West Side Story et Oklahoma!) a avoir été adapté pour la télévision et présenté dans ce média sur base de sa distribution scénique. Revival à Londres (1967) Le premier revival à Londres à l'Aldwych Theatre. Cette production a été transférée du Chichester Festival Theatre et elle est généralement considérée comme plutôt terne, et bien que Suzi Quatro (surnommée «America’s First Lady of Rock»), qui jouait Annie, ait une personnalité attrayante, la plupart des critiques ont estimé qu’elle n’était pas crédible en tant qu’Annie Oakley maniant des armes. Revival à Broadway (1999) Ce revival d’Annie Get Your Gun a été pour beaucoup d'analyste une vraie déception. Le rôle d'Annie Oakley était joué par Bernadette Peters et celui de Frank Butler par Tom Wopat. Peters ne semblait jamais naturelle ou à l’aise dans les scènes parlées, et les méchantes langues affirmaient que son Annie ressemblait à une Betty Boop dont le développement se serait arrêté. Heureusement, les choses s'arrangeaient dès qu'elle chantait. Mais le rôle ne lui convenaient pas, et elle avait même l’air un peu ridicule dans son costume de cow-boy du Far West. Le vigoureux Tom Wopat était un Frank efficace, et bien que certains critiques se soient offusqués de la mise en scène efféminée de My Defenses Are Down, dans laquelle lui et des cow-boys évoquaient l’image d’un hétéro dans un ranch de mecs gays, la séquence se voulant un clin d'œil au second degré. Le livret retravaillé par Peter Stone était une version «politiquement correcte» de l’original, et les Indiens n’ont donc pas été dépeints comme des caricatures (bien qu’on puisse faire valoir que tous les personnages du livre original d’Herbert et Dorothy Fields ont été délibérément dépeints comme des caricatures d’une sorte ou d’une autre). En conséquence, la chanson d'AAnnie, I'm an Indian, Too a été retiré du revival, même si cette chanson célèbre en fait la diversité culturelle! Dans cette version, Annie est nommée membre honoraire de la tribu sioux. Quoi qu'il en soit, le musical a conquis son public et a tenu l'affiche pour une surprenante série de 1.046 représentations (4 mars 1999 au 1er septembre 2001. Pendant la série, Susan Lucci et Cheryl Ladd ont incarné Annie, et quand Reba McEntire a repris le rôle, elle a reçu des critiques plus qu'élogieuses. La R&H Theatre Library, qui gère les productions d’Annie get your gun, estime que 450 productions sont présentées aux États-Unis chaque année.

Résumé: Quand dans le Wild West américain, un show s'arrête dans sa ville, Annie Oakley participe à un concours de tir, le gagne et on lui demande de rejoindre la troupe du spectacle. Elle tombe amoureuse de la star du spectacle, Frank Butler, et consent à le rejoindre, bien qu'elle n'ait aucune idée idée de ce que peut être le show business, ce dont l'informe un des tubes du musical "There's No Business Like Show Business". Durant le musical, Frank, bien qu'insistant sur le fait que la fille qu'il recherhce serait parée de satin… et sentirait l'eau de Cologne, ("The Girl That I Marry), finit par s'amouracher du garçon manqué qu'est Annie. Malheureusement, son ego sera vite blessé et il deviendra jaloux lorsque Annie sera devenue une star et il la quittera. Après plusieurs complications, qui gardent Annie et Frank qéparés, ils se retrouvent ensemble pour un dernier duel au tir lors du final du musical "Anything You Can Do". Annie laisse délibérément Frank gagner pour satisfaire son ego, et ils partent ensemble.

Création: 16/5/1946 - Imperial Theatre (Broadway) - représ.



Film
0008 - Till the Clouds Roll By (1947)
Musique: Jerome Kern
Paroles: Dorothy Fields • Guy Bolton • Ira Gershwin • Jerome Kern • Oscar Hammerstein II • Otto Harbach • P. G. Wodehouse
Livret:
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  

Till The Clouds Roll By est un film musical américain Technicolor de 1946 par Metro-Goldwyn-Mayer. Il s'agit d'un biopic fictif du compositeur Jerome Kern, interprété par Robert Walker. Kern était à l'origine impliqué dans la production, mais est décédé avant qu'elle ne soit terminée. Il présente un large casting de stars musicales bien connues de l'époque qui apparaissent en interprétant les chansons de Kern. C'était le premier d'une série de biopics MGM sur les compositeurs de Broadway; il a été suivi par Words and Music (Rodgers et Hart , 1948), Three Little Words (Kalmar et Ruby, 1950) et Au fond de mon cœur (Sigmund Romberg, 1954).

Genèse:

Résumé: Le 27 décembre 1927, le soir de Première de son dernier et plus élaboré musical, Show Boat (), le célèbre compositeur Jerome Kern visite le quartier où il a commencé sa carrière de nombreuses années plus tôt. Alors qu’il est assis dans sa limousine avec son chauffeur, Jerome se souvient de ses débuts comme jeune auteur-compositeur et du jour où il est arrivé chez le compositeur James I. Hessler (Van Heflin) en quête de conseils professionnels. Alors qu’il se prépare à partir pour l’Angleterre pour écrire une symphonie, Van Heflin dit à Kern qui se présente chez lui, qu’il part parce qu’il est désillusionné par la médiocrité de la musique américaine. Van Helfin rejette Kern, voyant en lui un de ces nombreux paroliers qui viennent lui demander conseil. Mais Van Helfin va changer d'avis lorsqu'il entendra l’une des magnifiques mélodies de Kern. Alors que la jeune fille de James, Sally, et Kern jouent la chanson pour lui, Van Helfin se rend compte que son visiteur est destiné à devenir un grand compositeur. Les deux compositeurs deviennent rapidement amis, et avant que Van Helfin ne parte pour l’Angleterre, il conseille à Kern de «voir grand» et de ne pas perdre son temps à écrire des chansons frivoles. Kern prend le conseil à cœur, mais devient de plus en plus découragé par son incapacité à vendre ses œuvres. Après avoir conclu que Broadway n’est plus accueillant pour les compositeurs américains, il décide de tenter sa chance en Europe et part pour l’Angleterre. Kern retrouve Van Helfin et Sally, qui appelle Jerome Kern: «Oncle Jerry». Ils passent un bel après-midi dans une foire. Là, Kern imagine d’utiliser le rythme des balançoires pour une chanson qu’il a écrit. L’idée est immédiatement incorporée dans un spectacle musical produit par George Edwards. Après le spectacle, Charles Frohman, producteur de théâtre new-yorkais, lui demande d’écrire quatre chansons pour son prochain spectacle à New York. Un jour, alors qu’il parcourt la campagne anglaise à vélo, Jerome rencontre et tombe instantanément amoureux d’une jeune femme nommée Eva. Une romance entre les deux s’épanouit, mais Jerome se retrouve bientôt sur un bateau à destination de l’Amérique, où les répétitions pour le nouveau spectacle de Frohman vont bientôt commencer. Le premier spectacle de Jerome à Broadway, The Girl from Utah () s’avère un grand succès. Très vite, Kern et Van Heflin collaborent sur une partition complète pour un nouveau spectacle. Pour mener le projet à loin, Frohman part pour l’Angleterre à la recherche de nouveaux talents. Kern n'a pas le temps de l'accompagner. En route pour l’Angleterre, le navire de Frohman, le Lusitania, coule, torpillé par la marine allemande le 7 mai 1915. Frohman périt comme 1.200 passagers de ce bateau. Après avoir reçu des encouragements du compositeur Victor Herbert, Jerome reprend son travail et compose un succès de Broadway après l’autre. Kern revient finalement en Angleterre et épouse Eva. Le temps passe, et Sally, maintenant actrice en herbe, obtient son premier rôle dans le nouveau musical de Kern, Sunny (). Cependant, lorsque le producteur du spectacle impose que la chanson-titre soit retirée à Sally au profit de Marilyn Miller, Sally abandonne Kern et son père. Peu de temps après, James Van Heflin meurt d’une maladie cardiaque. Après la mort de son mentor, Jerome Kern perd la volonté de composer de nouvelles chansons, mais sa désillusion s’estompe rapidement lorsqu’il voit Sally chanter dans une discothèque à Memphis. Jerome Kern est engagé pour composer des chansons pour la prochaine production de Victor Herbert, Show Boat (). Jerome sort alors de sa rêverie et est conduit par son chauffeur à une fête pour célébrer le succès de Show Boat (). La renommée de Jerome l’amène finalement à Hollywood, où il est surpris, mais heureux, d’apprendre que Sally a été choisie pour chanter une chanson qu’il a écrite pour un film.

Création: 3/1/1947 - *** Film (***) - représ.



Musical
0009 - Redhead (1959)
Musique: Albert Hague
Paroles: Dorothy Fields
Livret: David Shaw • Dorothy Fields • Herbert Fields • Sidney Sheldon
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Redhead semble être le seul musical primé aux Tony Awards que personne ne connaisse. Il a remporté huit Tony Awards, dont celui de meilleur musical, mais aujourd’hui, même les amateurs de théâtre musical le considèrent comme ringard. À une époque où Broadway offre plus de revivals que de musicals originaux, et où même les revivals semblent faire l'objet de revivals, Redhead mériterait qu'on s'y attarde un peu. Le livret se lit bien, et avec un peu de peaufinage pourrait être de première classe, car voici un musical avec un meurtre mystère avec plein de frissons, de la comédie, de la musique et de la danse (beaucoup de danse!), le tout se déroulant dans le monde brumeux et éclairé au gaz de Jack l’Éventreur dans le Londres victorien. Si les 'réexamens' de Pippin () et de Chicago () de Fosse ont débouchés sur des revivals de longue date et multi-primés, un 'réexamen' de Redhead pourrait faire de même. Une actrice charismatique, un livret légèrement révisé et des danses dans le style Fosse pourraient offrir à Broadway une surprise fraîche et passionnante. Mais un revival devrait comprendre clairement le mandat légué par Fosse: il doit être dirigé par la danse, non seulement avec ses neuf séquences de danse majeures, mais aussi dans son mouvement global dans les scènes du livret et les transitions.

Genèse:

Résumé: Dans le Londres victorien , Essie Whimple sculpte des figurines pour le musée de cire Simpson Sisters Wax Museum, dirigé par ses deux tantes, tante Sarah et tante Maude. Ils s'apprêtent à dévoiler un nouveau sketch horrifique, l'étranglement encore non résolu de la belle actrice Ruth LaRue. Ils reçoivent la visite des collègues des femmes assassinées et de l'inspecteur White de Scotland Yard. Parmi eux, on peut citer Tom Baxter, un « homme fort ». Essie, attirée par Tom, invente une histoire sur le fait de savoir qui est le tueur et simule une tentative d'assassinat. Elle se cache dans la loge de Tom et est transformée en "Rousse".

Création: 5/2/1959 - Richard Rodgers Theatre (Broadway) - 452 représ.



Musical
0010 - Sweet Charity (1966)
Musique: Cy Coleman
Paroles: Dorothy Fields
Livret: Neil Simon
Production originale:
9 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Synopsis  Génèse  Liste chansons  

Genèse: Original productions After a tryout at Detroit's Fisher Theatre, the musical premiered on Broadway at the Palace Theatre on January 29, 1966 and closed on July 15, 1967 after 608 performances and 10 previews. It was conceived, directed and choreographed by Bob Fosse and starred Gwen Verdon, John McMartin, Helen Gallagher, Thelma Oliver, James Luisi, Arnold Soboloff, and Sharon Ritchie. Scenic and lighting design were by Robert Randolph and costume design was by Irene Sharaff. The production was nominated for 12 Tony Awards, winning for Fosse's choreography. The musical opened in the West End at the Prince of Wales Theatre in October 1967, running for 476 performances. Juliet Prowse starred, and was succeeded by Gretchen Wyler. 1986 Broadway revival A revival opened on Broadway at the Minskoff Theatre on April 27, 1986 and closed on March 15, 1987, running for 369 performances and 15 previews. Again directed and choreographed by Fosse, Debbie Allen starred as Charity with Bebe Neuwirth as Nickie and Michael Rupert as Oscar. Fosse's wife Gwen Verdon (the original Charity from 1966), remounted the choreography with Fosse, and taught much of the ensemble numbers to the female chorus. The production won four Tony Awards including the Tony Award, Best Reproduction (Play or Musical). When Allen left the show Ann Reinking took over as Charity. 1998 Benefit concert On June 15, 1998, Broadway Cares/Equity Fights AIDS presented an all-star fully staged one-night-only concert at Avery Fisher Hall in Lincoln Center. It starred Chita Rivera, Bebe Neuwirth, Donna McKechnie, Debbie Allen and in her last public stage appearance, Gwen Verdon, all in the shared role of Charity. 1998 London revival A West End revival opened on 19 May 1998 and closed on 15 August 1998 at the Victoria Palace Theatre, choreographed by Stephen Mear and starring Bonnie Langford. 2005 Broadway revival Christina Applegate starred in another revival of the show, opening on Broadway at the Al Hirschfeld Theatre on May 4, 2005, after a troubled three-city preview tour. The show went into production beginning January 25, 2005 at the Historic Orpheum Theatre in Minneapolis. Audience-attended previews began February 8, with the Opening Night performance held February 17, 2005. The Minneapolis engagement closed on February 20. Applegate broke her foot in Chicago, the second stop on the tour, and was replaced by her understudy, Charlotte d'Amboise. Then, after the final leg of the tour in Boston, the producers announced that the production would not be continuing to Broadway due to lack of interest. However, two days later, the Broadway engagement was on after Applegate convinced the producers to continue. A week into previews, Applegate rejoined the cast, which also included Denis O'Hare and Ernie Sabella. The show was nominated for three Tony Awards including Best Revival of a Musical and Best Actress in a Musical for Applegate. Reportedly, pop icon Britney Spears was asked to replace Applegate when her contract expired, but declined the offer. The musical ended its Broadway run on December 31, 2005, after 279 performances. A national tour of the 2005 Broadway revival began in September 2006 and ended in August 2007. It starred Molly Ringwald and later Paige Davis as Charity. 2009 London revival A revival of the show opened for a limited engagement at London's Menier Chocolate Factory on 21 November 2009 and closed on 7 March 2010. It starred Tamzin Outhwaite as Charity. Outhwaite is reprising the title role in the West End transfer of the successful Chocolate Factory production of the show. Playing at the Theatre Royal, Haymarket the show opened officially on 4 May 2010 after previews began on 23 April. This was the first major production to have the same actor (Mark Umbers) play all three of Charity's love interests: Charlie, Vittorio and Oscar. Similarly, Josefina Gabrielle plays both Nickie and Ursula while Tiffany Graves plays Helene. The production closed at the Theatre Royal Haymarket on 6 November 2010 but will transfer to run until 8 January 2011. The 2011 Olivier Award nominations were announced on Monday 7 January 2011, and this production received three nominations: Best Revival of a Musical, Best Theatre Choreography for Stephen Mear and Best Supporting Actress in a Musical for Josefina Gabrielle.

Résumé: Charity Valentine is the eternal optimist. While working at the seedy Fan-Dango ballroom, she is often taken advantage of and continually experiences bad relationships. Finally, she seems to have met a decent fellow in Oscar. Trying to hide her true profession, she lies to him and tells her that she works in a bank. Soon, Oscar asks Charity to marry him. Unfortunately, Oscar discovers Charity's real profession and backs out of the marriage. Nevertheless, Charity continues to remain hopeful that good things will happen in her life.

Création: 29/1/1966 - Palace Theatre (Broadway) - représ.



Musical
0011 - Sugar Babies (1979)
Musique: Jimmy McHugh
Paroles: *** Divers • Al Dubin • Dorothy Fields • Ralph G. Allen
Livret: Harry Rigby • Ralph G. Allen
Production originale:
2 versions mentionnées
Dispo: Génèse  

The show consists of "traditional material ... routines going back 50 to 60 years. It contains standard songs such as 'Don't Blame Me' and 'I Feel a Song Comin' On', interspersed with newly created musical numbers, including 'The Sugar Baby Bounce' ". The show had burlesque "tropes" such as the swing number, the sister act, the fan dance, the vaudeville dog act. It was all fast and funny and it ended with a patriotic number...with the entire company in red, white, and blue with a flag background and Miller as the Statue of Liberty."

Genèse: Sugar Babies opened on Broadway at the Mark Hellinger Theatre on October 8, 1979 and closed on August 28, 1982 after 1,208 performances. Staging and choreography was by Ernest Flatt, with sketches directed by Rudy Tronto, musically directed by Glen Roven, scenic and costume design by Raoul Pene Du Bois, lighting design by Gilbert Vaughn Hemsley, Jr., vocal arrangements and lyrics by Arthur Malvin, additional vocal arrangements by Hugh Martin, Ralph Blane, and orchestrations by Dick Hyman. The revue starred Mickey Rooney in his Broadway debut, Ann Miller, Scot Stewart, Tom Boyd, Peter Leeds, Jack Fletcher, Jimmy Mathews, Bob Williams, Sid Stone, Michael Davis and Ann Jillian After the original stars left, successors included Juliet Prowse, Anita Morris, Joey Bishop, Eddie Bracken, Jeff Dunham and Rip Taylor. The revue subsequently had a short-lived National tour which starred Carol Channing and Robert Morse, from August 1980 through November 1980. The Bus and Truck Tour starred Eddie Bracken and Jaye P. Morgan (who was succeeded by Mimi Hines) and ran in 1982. The 2nd National Tour, in 1984 and 1985, reunited Rooney and Miller.

Résumé:

Création: 8/10/1979 - Mark Hellinger Theatre (Broadway) - 1208 représ.